Malgré le silence je respire ta présence, l'amour infini ne connaît pas l'oubli.

Je me sentais rassuré de savoir qu'une solution était envisageable. Et c'était une solution qui me donnait l'impression que mon coeur allait sortir de ma poitrine. C'était une bien étrange sensation que seul Ewan m'avait fait connaître et je n'étais pas encore très bien habitué à ce que mon coeur fasse des bons dans ma poitrine. Je pensais le regard avec aucune émotion dans le regard mais Ewan sembla en remarquer une dans mes prunelles gris bleus. Il me saisit la main et la posa sur son coeur. Je reconnus les même battements qui agitaient mon propre coeur. Il m'expliqua que le coeur ressentait cela quand on était en personne de l'être aimé, que nos mains devenaient moites, que nos yeux brillaient d'émotion. Je n'avais jamais fait attention mais par mécanisme, j'essayais mes mains sur mon jean et remarquais alors qu'elles étaient légèrement humide. Etais ce cela que d'avoir les mains moites? Je ne transpirais pas énormément et c'était concentré uniquement sur le front et les aisselles. Remarqué, sa n'apporte aucune odeur de pieds donc je n'avais pas à m'en plaindre. Il me posa une question et je connaissais déjà la réponse.

"Oui. Se serait mon rêve le plus fou et le plus cher."

Je lui rendis passionnément son baiser, tout en repensant à ce qu'il m'avait dit. C'était donc bien cela aimer. C'était une bien étrange sensation mais elle ne me dérangeait aucunement. J'aurais dut la connaître depuis mon enfance mais j'étais heureuse que se soit Ewan qui me l'ait fait connaître. Finalement, Ewan me demanda de rejoindre la voiture de golf et de l'y attendre. Je m'installais à la place du passager et attendis donc qu'ewan revienne de s'être occupé de l'animal qui se trouvait dans l'enclos. Je ne savais pas même pas de quoi il s'agissait. Ewan finit par me rejoindre et on pu rejoindre l'appartement pour mettre au point les derniers éléments de notre solution... De notre mariage. J'avais encore du mal à me faire à l'idée que j'aurais du subir un mariage forcé alors imaginé comment j'avais du mal à me faire à l'idée que c'était avec Ewan que j'allais me marier. Mais bizarrement, cette dernière idée me dérangeait moins que le fait d'épouser un inconnu. Peut être parce qu'en effet, j'aimais Ewan. Voilà, je venais de le dire: j'aimais Ewan.

Une fois à l'appartement, je laissais Ewan appeler la mairie alors que je téléphonais à mes parents pour leur annoncer que j'étais fiancé et que j'allais me marier. Bien sur, ils ne furent pas ravie d'apprendre la nouvelle. Ils furent même furieux. Mais je ne me laissais pas démonter en leur disant que de toute façon, la polygamie était interdite en Espagne et aux Etats-Unis et qu'il était hors de question que je divorce car j'avais trouver la personne qui allait m'apprendre à être un véritable être humain. En gros, je sortis mes quatre vérités à mes parents. mais bizarrement, je sentis que ma mère était fière de moi... A croire qu'elle adorait quand je tenais ainsi tête à mon père... Décidément, mes parents étaient bien étranges en ce moment. Je revins vers Ewan et me blottis dans ses bras. Il avait raccroché d'avec la mairie.

"Alors."

Une fois à l'appartement, je demandai à Silv de prévenir ses parents qu'elle allait se marier. Je pris le botin, et cherchai le numéro de la mairie. J'expliquai la situation au maire, comme quoi il était primmordial que l'on se marie dans les plus brefs délais. Il réfléchit. Un long blanc au bout du fil m'inquiéta. Mais il me répondit ensuite qu'en une semaine, avec tous les papiers, il n'y aurait aucun soucis. Je marquais sur un post-it l'heure et la date du rendez-vous, le remerciai, et raccrochai. Je me retournai vers Silv, elle aussi avait raccroché. Elle se blottit contre moi. Je lui caressai les cheveux, quand nous demandâmes en même temps "Alors ?". Ce qui nous fit sourire.

"- Alors si tu dis oui Samedi prochain à 9h30, nous serons mariés. Tu enveras la copie du livret de famille et de la déclaration de mariage à tes parents, ils verront que c'est authentique, et tu pourras divorcer, si tu veux."

Je dis la fin de ma phrase avec un sourire mesquin, sur le ton de la plaisanterie. Mais en même temps, si elle n'était pas prête à rester mariée, je le comprendrais totalement. Ce pendant... Ne sachant plus où l'on était, je lui demandais si elle voulait qu'on sorte ensemble, où qu'on continue comme avant, mis à part le mariage. Je m'expliquai en lui demandant si on allait s'afficher au grand jour, ensemble, sans parler du mariage, qu'on allait être fidèles et s'appeler au téléphone bien plus qu'avant, ou si on aurait juste l'anneau au doigt. Je connaissais déjà sa réponse, vu qu'elle m'avait démontré implicitement qu'elle m'aimait, mais je voulais m'en assurer, que ce soit officiel. De toute façon, elle m'avait avoué que son rêve le plus précieux était de passer le restant de ses jours avec moi. J'aurai adoré la voir sauter de joie, annoncer ça à Kara, et à la bibliothécaire, voir sa fierté de dire "Je sors avec Ewan". Puis, je devins on ne peut plus sérieux, et lui demandai, bien que ce fût un peu tôt, si elle voulait que l'on aille dans des butiques de mariage, et préparer une "vraie" cérémonie, une fois qu'on se serait débarassés du mariage forcé. L'heure devenait grave les amis. Je me mis à genoux.

"- Excuse moi, je n'ai toujours pas de bague, comme tout à l'heure, mais je voudrais te faire une vraie demande. Tu m'as dit que tu voulais passer le restant de ta vie à mes côtés. Alors je voudrais te demander, Silviana Eloïse Thomson, veux-tu être ma femme ?"

Euh ok, là, si elle voulait un exemple ce qu'étaient un coeur qui bat fort, des mains moites, la racine des cheveux de mon front détrempée, elle était pil poil au bon moment au bon endroit. Non, parce que plus amoureux, là, ce n'était certainement pas possible. Tout à coup, alors qu'elle n'avait pas eu le temps de réaliser ce que je lui demandais, je lui demandai de patienter. Je partis en trombe dans ma chambre, venant de me souvenir que ma regrettée mère m'avait offert une bague suplime ornée d'un rubis, tout en argent, en vrai argent. Sa mère l'avait reçu pour son mariage, de sa propre mère qui l'avait reçu pour le sien, et la lui avait offerte. Ma mère me l'a offerte sur son lit de mort pour la femme avec qui je voulais passer ma vie toute entière. Je revins, à genous devant elle, pris sa main, et lui glissait la magnifique bague à son annulaire gauche, tout en lui racontant l'hisoire de cet anneau.

Il m'expliqua que je devrais dire oui samedi prochain à 9h30. Enfin, il ne m'obligeait pas mais je me voyais mal dire non. Déjà, j'aimais Ewan même si je ne lui avais pas encore dit et de deux, cela me permettait d'éviter un mariage que je ne voulais pas. Alors tout allait bien dans le meilleur des mondes. Mais bon, Tout n'étais pas non plus tout rose car il allait falloir que je rappelle mes parents pour avoir leur déclaration de mariage et sa, j'étais pas sur qu'ils acceptent. Ou alors, je faisais appel à un majordome de la famille en lui mentant. Après tout, les employés du château ne savait pas que je ne savais pas mentir. Ouai c'était ce que j'allais faire. Et je ne pus m'empêcher de taper du poings contre l'épaule d'Ewan quand il me dit que si je le voulais, je pourrais divorcer après. Il était pas drôle quand il le voulait lui. Il me demanda ensuite s'il voulait qu'on sorte véritablement ensemble, sans parler du mariage, ou si je voulais continuer comme avant. Comment pourrais je continuer comme avant alors qu'on serait officieusement marié. Ouai, pas officiellement car personne ne serait au courant. Donc, en tant que couple marié, il fallait qu'on sorte ensemble. Je ne le dis pas ainsi bien entendu, l'étiquette ne me le permettait pas. Mais en même temps, l'étiquette m'interdisait d'ordinaire des choses que j'avais fait... Comme couché avant le mariage. En même temps, je ne serais pas avec Ewan, prête à me marier avec lui, si nous n'avions pas couché. Enfin bref, je lui expliquais que je voulais sortir avec lui, lui téléphoner le soir, pouvoir sortir au grand jour avec lui.

Alors que je ne m'y attendais pas du tout, il se mit à genoux. Je me sentis soudain très émue et j'avais presque les larmes aux yeux. Il me demanda de nouveau d'être sa femme même s'il n'avait pas de bague. Pour moi, la bague n'avait guère d'importance mais elle semblait en avoir pour Ewan. Je n'eus pas le temps de répondre qu'Ewan s'était redressé et qu'il partait dans un coin de son appartement. Quelle mouche l'avait piqué? A peine avais je eu le temps de penser cela qu'il revenait et se remettait à genoux devant moi. Lorsque je vis ce qu'il avait été cherché, je fus éblouie par la beauté de la bague. J'avais vu d'autres bagues que certaines personnes auraient trouvés bien plus belle mais pour moi, c'était cette bague la plus belle. Je n'étais certainement pas objective mais voilà, c'était ma bague de fiançailles. Et je ne pouvais donc que la trouver belle. J'acceptais de nouveau de l'épouser et il me passa la bague au doigt. A l'instant précis, je me sentais comme Kate Middelton le jour où William l'avait demandé en mariage. Sauf que chez Ewan et moi, les rang sociaux était inversé. Une fois remis respectivement de nos émotions, je fis relevé Ewan pour qu'on aille choisir nos tenues pour le mariage officieux et, en avance certes, pour la fête officielle.

Une fois devant l'ordi, je m'installais sur les genoux d'Ewan, ayant la flemme d'aller chercher une autre chaise. On trouva très facilement la robe cocktail pour a cérémonie secrète. C'était une robe bustier blanche avec des fleurs noirs, collée près du corps et elle s'évasait à partir des genoux en une dentelle blanche. Nous nous étions tout de suite mis d'accord Ewan et moi. Mais la robe pour la robe de la fête, on reste un temps en désaccord mais on se mit quand même sur une robe blanche. Au moins, on avait la couleur. Et on finit par se mettre d'accord sur une robe en satin blanc du même genre que la robe de cocktail, une traîne blanche de 2 mètres derrière. Une fois les achats fait pour moi, on s'occupa d'Ewan. Je tournais la tête vers lui pour poser mes lèvres contre son cou.

Je me rendis compte que je ne lui avais même pas laissé le temps de répondre à ma demande, mais vu le sourire radieux qu'arborait son visage, je su que c'était un grand "oui". Elle voulut tout de suite choisir une robe pour la cérémonie officieuse, et une pour la fête officielle. Elle me fit sourire, de par son enthousiasme. Je m'assis en face de mon ordi, elle vint sur mes genoux. Vous ne pourrez jamais deviner à quel point elle me rendait heureux, depuis qu'on s'était rendu compte que l'on s'aimait chacun de notre côté. En une heure, nous étions passés de "meilleurs amis" à futurs mariés; en passant par le stade de couple et de fiancés. Et dans une semaine, nous serions mariés. Quelque par, je n'aurais jamais cru, mais j'étais content que les mariages forcés existent. Sans quoi nous nous serions jamais proposés de nous marier pour éviter ce cauchemar, et sans quoi nous ne nous serions jamais rendu compte que nous nous aimions en secret, chacun de notre côté. Cela me donna une idée de chanson à réinterpréter à ses côtés. On verrait ça plus tard, parce que là, ma future femme avait déniché une robe splendide, pour la cérémonie de la semaine prochaine. Elle était toute blanche, avec une coupe originale, en tulle et en satin, avec des fleurs noires collées partout. Nous fûmes tout de suite d'accord pour cette robe.

Bon d'accord, pour la robe officielle, c'était plus compliqué, on voulait vraiment une robe qui nous corresponde à tous les deux, et je ne voulais pas qu'elle ressemble à une grosse meringue mal arrangée. Nous combinâmes nos choix, et nous trouvâmes enfin LA robe qui nous satisfaisait vraiment tous les deux. Elle était en satin blanc, évasée sur le bas, avec de superbes broderies argentées, et un magnifique bustier plissé. Elle m'embrassa dans le cou, je le lui rendis sur le front. Puis, moment que je redoutais, il fallut me choisir une tenue. Devinez quoi ? Je décidais de laisser Silviana libre de choisir. Elle ôpta pour un super costume qui variait entre le beige, le marron, avec des reflets légèrement dorés, une chemise blanche, une cravate blanche également, et pareil pour la pochette.

Silv réfléchissait déjà à la coiffure et à la déco pour la cérémonie officielle. Je tournais son visage vers moi, tout sourire, et lui dit qu'on aurait le temps, et qu pour la cérémonie officieuse, elle n'aurait qu'à laisser ses magnifiques cheveux ondulés voler sur ses épaules. Je l'embrassais avec délicatesse, puis fermai l'ordinateur. Je l'entraînai dans ma chambre, mais pas pour les raisons que vous croyez. Je lui demandai de s'asseoir sur le bord du lit. J'ouvris le placard en face, pris ma guitare. Je voulais que nous interprétions "Lucky" de Jason Mraz. Celà me tenait à coeur, parce que j'avais entendu la veille sa voix merveilleuse, qui m'avait éblouie. Une voix douce, pleine d'accent féminins et langoureux. Elle chantait juste, en plus. Et cette chanson, qui était très poétique et bien écrite, parlait de deux meilleurs amis, qui étaient tombés amoureux l'un de l'autre.

Je lui annonçai mon projet, lui demandant si elle connaissais par coeur la chanson. Oui, elle la connaissait, mais elle fût hésitant, quelque peu timide. Je la suppliai avec mon sourire de charmeur, et elle ne put résister. Toute la chanson, je ne la quittai pas des yeux, ayant pour habitude de jouer et chanter cette chanson. Et encore une fois, je fus perturbé par la délicatesse de sa voix. Je vous ai mis un enregistrement pour vous le prouver

J'étais très contente de ma trouvaille pour Ewan. J'étais sur que ce costume lui irait à merveille. Et pour faire des économies, Ewan décida de n'acheter qu'une costume pour les deux évènements. J'aurais aimé faire de même mais la première ne faisait pas assez marié et la deuxième ne faisait pas assez décontracté. Une fois nos commandes passées, je me mis de suite à cherché des idées de coiffure et de décoration pour la fête, quand nous voudrions officialisé notre relation. Il finit par me tourner la tête pour me dire qu'on aurait le temps pour préparer la fête officielle mais qu'il avait trouvé ma coiffure pour la cérémonie officieuse. Il me demanda de laisser mes cheveux longs et je ne pus qu'accepter. Je savais qu'il m'aimait avec les cheveux laissés longs. Enfin, il m'aimait tout le temps mais je sais qu'il me préférait avec les cheveux longs. C'est pour cela que j'acceptais de me laisser les cheveux longs. Je lui rendis délicatement son baiser et le laissais fermer le PC. Je me levais lorsqu'il fit mine de faire de même et le suivit jusque dans sa chambre. Pas pour ce que vous pensez bande de pervers! Je m'assis ensuite sagement sur le lit, comme il me l'avait demandé. J'étais devenu vachement obéissante depuis que j'étais fiancée à Ewan. Peut être parce que je savais que je n'avais pas besoin de démontrer que j'existais pour justement exister à ses yeux. Je fus ravie qu'il sorte sa guitare. J'aimais l'écouter jouer de la guitare. J'aurais d'ailleurs aimé apprendre à en jouer. Tout ce que je savais faire, c'était joué du violon. Certes, à la perfection comme Ewan avec sa guitare, mais la guitare était un instrument qui me paressait bien plus performant et plus polyvalent.

Il m'exposa son envie, qui était de chanter avec moi la chanson "Lucky". je la connaissais par coeur et je savais qu'elle reprenait parfaitement notre histoire, comme ci l'auteur l'avait écrite pour nous. J'étais hésitante, je n'aimais pas chanter car je ne trouvais pas ma voix belle. Tout le monde me disait le contraire mais je savais que j'avais raison. Mon professeur m'avait plus d'une fois répété que je n'avais pas une assez belle voix pour chanter des airs d'opéra. Mais Ewan me fit rapidement craquer par un unique sourire. Je chantais toute la chanson les yeux dans les yeux avec Ewan. A la fin de la chanson, je lui fis poser sa guitare et allais me glisser entre ses bras. Après lui avoir posé un langoureux baiser sur les lèvres, je décidais de m'occuper des papiers car l'acte de mariage de mes parents ne seraient pas facile à avoir et Ewan le savait. Ou du moins, il s'en doutait. Je téléphonais donc par la ligne officiel au palais et demandais à parler au majordome de mon père. Bizarrement, il ne semblait pas être au courant au différent qui m'opposait à mes parents et je pus avoir l'acte de mariage en un temps record. J'aimais chez moi une copie du livret de famille officiel alors pas besoin de demander une photocopie. J'aurais juste à passer au secrétariat dans l'après midi et j'aurais tous les papiers.

Je revins auprès d'Ewan et me glissais de nouveau entre ses bras. J'avais dés aujourd'hui envie de crier au monde entier que j'avais enfin trouvé l'amour. Alors que j'allais l'embrasser, on fut déranger par quelqu'un qui toquait à la porte. Je décidais de rester dans la chambre, n'étant pas censé être dans l'appartement d'Ewan. Enfin ci j'avais le droit d'y être mais cela apporterait des questions et je ne savais pas si Ewan était près à officialiser notre relation. Je m'allongeais donc sur le lit en attendant qu'Ewan fasse partir son invité quelque peu indésirable.

Ce fut un bonheur de chanter à ses côté, et je lui dit que j'adorerai l'entendre jouer du violon. On pourrait trouver un chanson on l'on en joue. Elle se blottit contre moi, quand on frappa à la porte. Bon sang qui était-ce ? De toute façon, ce ne pouvait être que Kara. Et je ne perdis pas, mon ex petite amie était à la porte. Je lui ouvris, par politesse, même si j'aurai préféré qu'elle retourne au bureau, bien-sûr. Elle me demanda si Silviana était là, tout en me disant que cela tombait bien que je sois là aussi. Je soupirai, la laissait entrer, et refermai la porte. J'appelai Silv. Elle vint très vite, s'arrêtant sur le pas de la porte de ma chambre. Je me mordis la lèvre inférieure, en baissant la tête pour empêcher un sourire de voir sa jalousie, qu'elle avait du mal à cacher. Kara ne savait plus où se mettre, elle regarda ses main, puis respira un grand coup.

"- Bon écoutez, je ne veux pas me mêler de ce qui ne me regarde pas. Mais pourquoi plus ça va, plus tu t'éloigne de moi Silv ? Et toi Ewan, du jour au lendemain, d'hier à aujourd'hui, tu essaie de m'éviter...
- Tu veux savoir ? Je vais te le dire.
- Ne sois pas agressif...
- Je ne suis pas agressif. Je vais juste t'arrêter. Que tu arrêtes de me surveiller tout le temps pour savoir si je sors avec Silv ou pas, si je sors avec une autre si je l'ai plaquée. Silv et moi sortons ensemble, et si j'ai voulu prendre des distances, c'est parce qu'elle pensait qu'on couchait ensemble.
- J'men fou de ta vie sentimentale !! Je m'inquiétais pour Silv ! Je pensais qu'il y avais quelque chose de grave et qu'elle t'en avais parlé puisque tu es son meilleur ami, ce qui expliquerai ton changement de comportement !
- Désolé."

Je soupirai de honte. Elle me fit un sourire un peu forcé, désespéré, et couru prendre Silv dans ses bras, en lui disant qu'il y avait belle lurette qu'il n'y avait plus rien entre nous deux. Elle en rit même, et lui dit qu'elle était heureuse pour nous. Elle l'enlaça, se dirigea vers la porte, nous salua, et partit. Je ne pu m'empêcher de rire. Je pris Silv dans mes bras, la jetai dans le lit et me collai contre elle en réfléchissant à tout et à rien, tout en caressant ses cheveux. Je devais être la personne qui touchait le plus des cheveux dans sa vie ! Je demandai à Silv ce qu'elle avait envie de faire, ce jour pluvieux de samedi.

Je ne m'attendais pas à être appelé. Mais je me levais donc du lit et rejoignit Ewan dans le salon. Du moins, c'était ce que j'étais censé faire mais quand je vis qui était dans le salon, je sentis la morsure de la jalousie se refermer sur mon coeur. Qu'est ce que Kara pouvait bien nous vouloir à tous les deux? Elle venait nous annoncer qu'elle voulait de nouveau sortir avec Ewan? Et bah sa, hors de question. J'allais pas la laisser me piquer mon petit ami. J'étais donc scotchés sur le pas de la porte, à regarder ma meilleure amie et mon petit ami. Mais Kara dut sentir que j'étais jalouse car elle regarda soudain ses mains comme mal à l'aise. Elle me demanda pourquoi je m'éloignais d'elle? Comment voulait elle que je continue à être proche d'elle quand je pensais qu'elle avait toujours une aventure avec l'homme que j'aimais? Elle s'en prit ensuite à Ewan en lui demandant pourquoi il s'était mit à l'éviter. J'étais même pas au courant de cela moi.

Finalement, le ton monta légèrement avant que la vérité n'éclate. Je vis qu'Ewan se sentait honteux de ce qu'il avait fait mais cela prouvait l'amour qu'il ressentait pour moi. Finalement, Kara vint me prendre dans ses bras et m'annonça qu'il n'y avait plus rien entre Ewan et elle. Certes mais je ne pouvais m'empêcher de me sentir jalouse. Ils étaient quand même resté une demie année ensemble, ce qui n'était pas rien. Elle nous dit qu'elle était heureuse pour nous et elle se doutait à qu'elle point je pouvais être heureuse moi même. Kara nous laissa seule et Ewan vint me prendre dans ses bras. Je fus vite ramené sur le lit où Ewan m'envoya avant de venir se coller à moi. Je m'installais contre lui et posais ma tête contre son épaule. Redressant la tête, je vis qu'Ewan avait raison et qu'il s'était effectivement mis à pleuvoir.

Autant pour moi pour une petite virée sur les bords du lac entre amoureux. Je me re installais donc contre son épaule et regardais les éclats rouges que le rubis de la bague qu'Ewan m'avait offert pour nos fiançailles lançait sur le plafond. J'eus soudain une très bonne idée pour nous occuper aujourd'hui. Me redressant de nouveau, je m'installais à califourchon sur son bas ventre. Je commençais à lui dégrafer sa chemise avec un petit sourire.

"J'ai une très bonne idée si tu vois ce que je veux dire."

Oh que oui, je voyais de quoi elle parlais, cette bombe sexuelle. Qu'elle charme elle avait à me regarder avec son petit air d'allumeuse, à cheval sur moi. En parlant de chevau, il faudrait qu'on aille se faire une balade elle et moi. On irait chez mon père au Texas, un week-end et on se ferait de grandes virées galopant dans les déserts du Texas. Mais en attendant, la demoiselle était vraiment trop craquante, et c'était sur moi qu'elle allait galoper. Je lui fit ce sourire irrésistible, et lui dit en plaisantant que visiblement, on connaissait mal son entourage, qu'elle était une vraie obsédée. Grâce à mes abdos, je parvint sans difficulté à me redresser sans l'aide des bras, pour l'embrasser. Bien-sûr, les mains dans ses cheveux. C'était plus fort que moi ça, désolé. J'ôtai (enfin) mes mains de sa chevelure, et les passai sous son tee-shirt gris, à l'effigie du drapeau espagnol. J'adorai caresser sa peau douce, et sentir ses frissons la parcourir. Je souris en les sentant, en même temps que je l'embrassais. Je lui enlevai son haut, et le jetai par terre. Je dégraphais son soutiens-gorge, et le balaçai de l'autre côté. Je caressai ses seins, en "rouant" son cou de baisers. Je soulevai sa jupe, déjà en érection. Pardonnez-moi, mais une fille aussi belle et sexy à demi nue à califourchon sur vous ne laissait pas indifférent. Je la tins deriière le dos, et la fis délicatement basculer en position allongée. A quatre pattes, j'enlevai son tanga avec les dents. Je lui caressai le clitoris avec les doigts, tout en la perçant du regard. Puis je l'enbrassai à nouveau, parce que là, mon pantalon et mon caleçon allaient éclater sous la force de mon pénis. J'entremêlai avec une rage passionnelle ma langue avec la sienne.

Je me sentis fondre quand il me fis son si craquant sourire et je ne pus m'empêcher de me mordiller la lèvre inférieure. Je ne pus que rire quand il me dit mal connaitre son entourage et que j'étais une véritable obsédée. Je lui répondais du tac au tac en lui disant que j'y pouvais rien s'il était tellement sexy qu'un rien me faisait démarrer avec lui. En même temps, Y avait pas grand chose à faire un samedi alors qu'il pleuvait à part un jeu de société ou un cinéma. Hors pour aller au cinéma, il fallait sortir jusqu'à une voiture et on risquait d'être invariablement mouillé si on sortait. Et au niveau jeu de société, je n'avais pas grand chose. Alors j'avais décidé de aire du tricot à ma façon. Il était suffisamment musclé pour ne pas avoir besoin de ses bras pour se redresser et m'embrasser passionnément. Je liais ma langue à la sienne alors qu'il glissait ses mains sous mon t-shirt et caressait ma peau douce. Des frissons me parcoururent la peau là où je sentais ses doigts glisser contre ma peau.

Je gémis légèrement d'anticipation quand il souleva ma jupe et que je sentis son membre dressé contre mon bas ventre. Entre temps, mon t-shirt et mon soutient gorge avait été voir ailleurs si j'y étais. Ewan se mit à caresser ma poitrine et les frissons revinrent de plus belle et j'eus vite la chaire de poule. Alors qu'il me tenait le dos, je le sentis me renverser sur le côté. Je me laissais faire et glissais mes mains dans son dos quand il m'enleva mon tanga avec la bouche. C'était d'un érotisme excitant et je me remis à me mordiller les lèvres, tremblante d'excitation. Je me retrouvais donc nue devant Ewan qui était encore tout habillé, mise à part qu'il avait la chemise d'ouverte. Lorsqu'il se mit à jouer avec mon clitoris, je rejetais la tête en arrière tout en poussant un faible cri. Le traitement qu'il me réservais &tait tout ce qu'il y a de plus torturant mais terriblement exquis. Je lui enlevais sa chemise, je me redressais et le retournais de nouveau, me réinstallais au dessus de lui. Je posais mes lèvres contre son torse et commençais délicatement à descendre. J'arrivais au niveau de son pantalon, légèrement déformé par son érection. Je la caressais avec la paume de la main avant de commencer à défaire son pantalon. Je lui enlevais donc son pantalon et son boxer ne tarda pas à suivre. Prenant son membre en main, je commençais un délicat mouvement de vas et vient avant de remplacer mes mains par mes lèvres, lui faisant une terrible fellation.

"- Et maintenant, cheftaine ?"

Je devais tellement bien me débrouiller avec ma fellation qu'Ewan ne tarda pas à venir dans ma bouche, me recouvrant le palais et le fond de la gorge de sperme. J'avalais le tout, familière à avoir ce genre de geste avec Ewan. C'était pas la première fellation que je lui faisais et ce n'était pas non plus la première fois que cela allait jusqu'à la jouissance. Je n'avais jamais appris à en faire une, étant vierge la première fois que j'avais couché avec Ewan. Il nous installa ensuite en soixante neuf et je recommençais ce que je venais juste de faire, histoire de lui redonner un peu de tonus. D'ailleurs, une fois le tonus repris, il nous remis en position normale et me pénétra. Se fut d'abord rapide et bestial, juste ce qu'il me fallait pour être un peu plus excité que je ne l'étais déjà. Mais il redevint doux et je ne pus m'empêcher de reposer langoureusement mes lèvres sur les siennes. Après quelques instants, il me retourna sur le ventre et me pénétra alors qu'il était couché sur moi. C'était encore mieux comme position. On continua ainsi je ne sais combien de temps, j'avais perdu la notion du temps, avant qu'Ewan ne vienne en moi. Il me tendis des mouchoirs et viens m'embrasser. J'essuyais au maximum mon entre jambe et lui répondis.

"A toi de choisir. J'ai choisis en première, maintenant à toi."

Je lui tendis mes mouchoirs pour qu'il les jette et me collais contre lui, après qu'il m'ait embrassé le ventre et la poitrine. Je me sentais bien contre lui. Je me pelotonnais contre lui et passais mes mains dans ses cheveux. Alors que je me redressais, je jetais un coup d'oeil par la fenêtre et vis qu'il ne pleuvait plus.

"Oh Ewan, il pleut plus... On va faire les boutique, s'teu plait?!"

Je lui fais mon petit air de coquer, sur qu'il allait craquer.

Ce qu'elle pouvais me faire rire des fois. Elle me demanda de choisir le programme étant donné que je n'avais pas choisit au dernier tour, et tout à coup, elle vit par la fenêtre qu'il ne pleuvait plus. Elle me supplia presque d'aller faire les boutiques, avec son petit sourire charmeur auquel je n'aurais jamais pu résister. De toute façon, quoi qu'elle dise, quoi qu'elle fasse, j'étais irrésisitiblement envoûté par elle alors, elle pouvait me mener par le bout du pénis, euh, par le bout de la queue, zut, par le bout du nez je voulais dire ! Ben quoi, vous ne croyez pas qu'il m'est permis d'avoir l'esprit quelques peu déplacé, avec une aussi jolie fille, nue collée contre mon corps nu également ? Après avoir atteint le septième ciel avec elle, comme nous venons de le faire. Non, sérieusement. Je me tournai vers elle, l'embrassai en guise d'acquiescement, avec un grand sourire. Je m'autorisai un pause pipi, puis m'habillai d'un jean et d'un tee-shirt moulant blanc. On devinait la forme de mes muscles. Je mis une veste en cuir, plutôt légèrre et des baskets New Balance noires et bleues fluo, avec le logo en blanc. J'embrassai à nouveau ma fiancée. Fiancée... Ma future femme. J'avais du mal à réaliser. Pitié, que personne ne me réveille de ce rêve s'il vos plait, je vous en supplie. Ma vie ressemblait désormais à un réel conte de fées.

Je vint dans la salle de bain, me passait la main dans les cheveux, et mis un coup de laque, très léger. Je me brossai les dents, me mit à peine de crème Nivea. Je n'étais pas du tout du genre métrosexuel, au contraire, mais j'aimais ne pas donner l'impression de m'être coiffé avec une bombe, et j'appréciais avoir une peau douce sur le visage. Le reste, rien à cirer. A si, l'épilation pénienne, très importante, je ne supportais pas d'imaginer ces hommes avec une forêt digne de l'amazonie en guise de sexe. Non mais fallait pas s'étonner si votre femme vous disait avoir un chat dans la gorge, avec tout ce qu'elle devait avaler lorsqu'elle vous fellait, un chat aurait pu se faire un manteau avec... Beurk. Et sous les bras aussi, le rasage était primmordial. Nan parce que les auréoles, déjà rien de sexy. Mais alors la forêt pénienne qui déborde sur les aisselles, là, non merci. Alors, oui peut-être que je prenais du temps dans la salle de bain parfois, mais je suis désolé, celà ne fais pas de moi un métrosexuel, encore moi une tafiole. Je prenais soin de moi pour plaire à ma chère et tendre. En parlant de cette dernière, nous étions prêts.

Je lui déposai un baiser sur le front, pris mes clés de voiture, et non de la voiturette de golfe, et ouvrit la portière de ma Peugeot RCZ à Silviana, et montai à bord. Je pris donc les commandes du volant. J'allumais le contact, le moteur, et attendit que ce dernier chauffe un minimum. Je mit un CD best-of Glee, j'aimais cette série, leurs chansons reprises, et je savais que Silv l'appréciait aussi. De plus, beaucoup des chansons étaient nos chansons favorites, on es connaissait par coeur, et les chantait à tue-tête. Volume à fond. Oui, que voulez-vous, nous ne faisions pas les choses à moitié, elle et moi. J'étais vraiment heureux de voir que même si l'on sortait ensemble, que nous étions fiancés, que nous allions nous marier la semaine d'après, et officiellement quelques mois passés, notre grande amitié était toujours omniprésente, pour l'un, comme pour l'autre. Nous roulâmes ainsi sans vraiment voir la route défiler, puisque nous nous amusions à chanter. Nous arrivâmes devant une grande boutique de mariage, bien peu cher, et très originale et traditionnelle à la fois. La perfection même pour nous d'ailleurs.

Le temps qu'Ewan se refasse une beauté, je pris un court instant pour flemmarder sur le lit et m'imaginer ma vraie cérémonie de mariage, quelques mois après celle de la semaine prochaine. J'imaginais déjà la salle, avec de grandes toiles blanches tirées au plafond, des ballons roses et blanc aux murs et sur les tables, des nappes blanches avec des serviettes roses et des petits faux diamants rependus partout autour des couverts. J'étais sur que se serait une cérémonie sublime, comme j'en avais déjà vu à la télévision. J'avais toujours aimé regarder des mariages à la télévision car, en Espagne, nous avions une chaîne télévisé réservé au mariage. Je finis par me redresser et me rhabillais avec mes vêtements. J'eus un peu de mal à les retrouver car ils étaient éparpillés dans la pièce. Je retrouvais même mon tanga pendu à la lampe de chevet. Si ça, c'était pas de l'enthousiasme, je savais pas ce que c'était.

Une fois Ewan sorti de sa salle de bain, toujours aussi beau, il prit ses clés et je le suivi jusqu'à sa voiture. Nous nous dirigeâmes vers la sublime voiture d'Ewan. Je n'étais pas snobe mais j'étais habituée aux voitures de sport étant donné que pour mes 18 ans, j'avais eu une Lamborghini. Et oui, pas rien comme cadeau, n'est ce pas? Bref, une fois partie, Ewan mit un cd de glee. C'était un cadeau de ma part quand j'avais appris qu'il adorait Glee, alors je n'avais pas résister à lui offrir ce cd quand je l'avais vu. Nous ne pûmes nous empêcher de chanter les chansons qui sortaient du lecteur. Nous passâmes devant un magasin de robes de mariées et je ne pus m'empêcher d'admirer les robes qu'y si trouvait. Les robes étaient magnifiques et pas très chères mais nous avions trouvé la mienne. On se gara dans un parking et on finit par se rendre à pieds dans les rues piétonnes de Miami. Une vraie bonheur que de vivre pas loin de cette grande ville.

Nous fîmes donc les boutiques et je pus renouveler ma grande garde robe avec des affaires d'été à la mode. Une jupe en jean par si, un mini short par là. Et même quelques sous vêtements un peu olélé rien que pour les beaux yeux d'ewan. Nous fîmes aussi les boutiques pour ewan, faisant chauffer les cartes bancaires. Une fois quelques achats faits, nous nous dirigeâmes vers un café pour prendre un rafraîchissement. Je commandais une glace pour être sur de bien me rafraîchir et alors que j'attendais ma glace, je vis une femme passer avec un bébé dans les bras. Je fus de suite attendri par cette femme qui avait donné la vie il y a de cela quelques mois au vue de la taille du bébé qu'elle portait dans les bras. J'eus un sourire sur les lèvres et la suivi du regard

"C'est mignon hein?"

Après avoir été renouveler nos gardes-robes respectives, mais surtout les sous-vêtements osés de Silviana, nous partîmes nous rafraichir par cet été torride. Main dans la main, dans les rues piétonnes de Miami, nous nous étions bien amusés. Et là le coup de foudre. Pour Silviana, comme pour moi. En effet, une femme passa devant nous, avec un nourrisson bien peu vieux dans les bras. Certes, il était adorable. Mais voir l'admiration de Silv, la voir fondre devant cet enfant, me rappela combien j'avais toujours attendu de trouver la femme de mes rêves pour procréer mon fils avec qui je jouerai au base-ball, ou ma fille, que je coifferais. Je me voyais chanter avec eux, leur faire faire leurs devoirs, défendre Silv quand elle les disputait après qu'ils ait fait une bêtise. Devant son émotion, je ne pus me retenir de nous imaginer avec un bébé gazouillant, un ado qu'on consolerais après son premier chagrin d'amour, le ventre rond de ma femme.

Oui, c'était terriblement mignon. Je rêvais d'être papa. J'vais juste toujours eu peur de me retrouver avec des enfants en garde alternée, trimballés entre ses deux parents. Mais après tout, je m'étais engagé envers elle, je l'avais demandée en mariage, et lui avait offert LA bague qui symbolisait mon amour pour elle, bien plus qe n'importe quel bout de papier où elle porterais mon nom. Silviana Eloïse Smith. Elle restait toujours élégante, pleine de grâce, même avec mon nom, alors que je n'étais qu'un simple rhoturier. Mais je savais qu'elle se fichait bien de mon statut social; son côté maternel venait de se réveiller, et apparemment, vu le regard qu'elle me lançait, c'était bien avec moi qu'elle le voulait, bien évidemment. Elle voulait que l'on laisse une trace de notre amour, en procréant la huitième merveille du monde. Son enfant ne pourrait être qu'une merveille, et de plus, il serait mien également.

"- Oui... C'est adorable. J'ai toujours voulu être papa. Mon instinct paternel ne m'as jamais quitté. Et toi ?"

Dire que je voulais un enfant était un doux euphémisme. J'avais toujours voulu avoir un enfant dés mon plus jeune âge, dés que j'avais été en mesure de penser aux générations futures. Et mon avis était clair. Que j'ai une grossesse souhaité ou non, je garderais l'enfant. Je savais ce qu'étais d'être un enfant "non voulu", étant donné que mes parents auraient préférés avoir un garçon, alors je me voyais mal faire vivre la même chose à un enfant. Et je le voulais avec Ewan. Maintenant que nous allions nous marier, nous pouvions très bien commencer à parler avenir. Une avenir que je voulais avec des enfants de lui et moi, un enfant à qui on apprendrait la marche, le langage, un enfant qu'on conduirait à l'école, un ado qu'on consolerait, un ado avec qui on s'engueulerait et enfin un adulte qu'on marierait.

Je me voyais déjà avec un ventre bien rond, à sentir mon enfant bouger en moi. Rien que d'y penser, je me trouvais rêveuse et envieuse de cette femme qui venait de passer avec son enfant. Je m'imaginais déjà à faire les boutiques pour acheter des petits pyjamas, des petits chaussures, une Sophie la girafe et même des petites tétines. Oui, je voulais un enfant et avec Ewan. Ewan, c'était même une obligation. Je ne voyais pas avoir un enfant avec un autre homme avec ce que nous vivions.

"Oui. J'ais toujours voulu avoir des enfants. Je me suis toujours dit que si jamais j'étais enceinte, volontairement ou non, je garderais l'enfant. Peut être parce que ma mère n'a jamais voulu m'avoir comme aînée."

Ok. Ewan. Calme-toi s'il te plait calme toi. D'accord. En une journée, je m'étais mis en couple avec ma meilleure amie, je m'étais fiancé à ma meilleure amie. Je lui avais proposé de l'aider à contrer le mariage forcé. Je l'avais demandé officielement en mariage. Nous avions fixé une date, et trouvé nos tenues; Et voilà que nous discutions bébé, alors que j'avais toujours rêvé d'être papa le plus tôt possible, et il s'avérait que Silv avait un bel instinct maternel. Hier, elle état ma meilleure amie, aujourd'hui, ma future femme, et future mère de mes enfants. Dingue... Vraiment dingue. Je rougis en l'entendant parler. Je me remis sur ma glace, les yeux dans le vide, réfléchissant. Je savaisque c'était elle, la femme de ma vie. Alors pourquoi réfléchir ? J'avais peur que ça aille trop vite, peur de tout gâcher. Mais il me fallait suivre mon intuition, et on intuition me disait de lui faire un bébé sur le champs. Bon d'accord, je n'allais pas le suivre entièrement, parce que je n'allais pas coucher avec elle devant tout le monde. Je la regarda, le plus sereinement possible, en lui prenant la main gauche et tripotant l'anneau :

"- Je t'ai expliqué l'histoire et la signification de cette alliance. Mon ange, tu es vraiment l'amour de ma vie, même si tu ne le sais que depuis aujourd'hui. Dis, ça te dirait d'arrêter la pillule, mon coeur ?"

J'avais ce sourire auquel elle ne résistait jamais à l'envie de m'embrasser. J'attirai son visage, par son menton, vers le mien, et l'embrassai avec toute la délicatesse qu'il me fût possible. Et tout àa coup, le monde se transforma. Je ne vis que des femmes enceintes, des bébés, des enfants jouer, des ados se quereller, des couples amoureu, parlant probablement de la même chose que nous. Je m'empressai de payer, et embarquai Silv dans des magasins de layette. Jamais de sis petits bouts de tissus ne m'avaient attendris. Je me voyai déjà dévaliser tous les rayons pour notre bébé. Mais, rien n'était encore fait...